Je souhaite faire le tour du monde en passant au sud des trois grands caps: le Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud, Le Cap Leeuwin en Australie, et le Cap Horn au Chili.


Comme je ne souhaite pas interrompre ma carrière professionnelle pour une longue période, mon idée est de faire ce tour du monde par étape. En gros, voici les étapes envisagées:

  • Belgique - Iles Canaries ~1700 milles
  • Iles Canaries - Salvador de Bahia (Brézil) ~2900 milles

Zeebrugge - Salvador

  • Salvador de Bahia - Cape Town (Afrique du Sud) ~3400 milles

Salvador - Cape Town

  • Cape Town - Perth (Australie) ~4700 milles

Cape Town - Perth

  • Perth - Wellington (Nouvelle Zélande) ~2900 milles

Perth - Wellington

  • Wellington - Buenos Aires via Ushuaia (Argentine) ~5100 + 900 milles

Wellington - Buenos Aires

  • Buenos Aires - Cape Town ~3900 milles
  • Cape Town - Antilles ~5400 milles
  • Antilles - Belgique ~3700 milles

Buenos Aires - Carabean

A l'exception des deux étapes les plus longues, la plupart de ces traversées devraient nécessiter ~3 semaines de nav. En compant la préparation et la postparation, il faut compter 5 semaines par étape. Cela rentre juste dans mes congés normaux, en particulier à la période Noël - Nouvel An. Je laisserai donc le bateau à quai ou à sec pendant plusieurs mois entre chaque étape, sauf utilisation par des parents ou amis.


Je devrai probablement prendre un congé sabbatique de quelques mois pour le passage du Cap Horn. Je ne souhaite passer qu'une courte période à Ushuaia. Le parcours Auckland - Buenos Aires fait donc au 6000 milles au total, soit l'équivalent de 2 traversées de l'Atlantique. De plus, c'est une étape qui nécessitera une préparation particulièrement soignée.


J'ajouterais que je ne souhaite pas faire ces navs en solo, mais en équipage réduit: 2 ou 3 personnes, 4 personnes grand maximum.


Voilà, ça c'est l'idée de base. C'est un programme exigeant, et je ne sais pas à ce stade si je serai capable de l'accomplir. Au-delà du challenge des navigations dans les quarantièmes et cinquantième sud, il ne faut pas sous-estimer la logistique que tout cela suppose. D'autre part, je ne m'impose pas non plus un défi: je ferai tout cela si ça me plaît. Sinon, il y a plein d'autres choses amusantes à faire avec un bateau.